Enterré par ses ayants-droits
Récemment, on m'a offert le CD du best-of de Bénabar, très bon au demeurant, on y retrouve effectivement les chansons que je préfère (même si ces deux derniers albums sont très produits et les chansons manifestement formatées pour passer à la radio, mais c'est un autre sujet qui fera l'objet d'un autre billet). Ce CD est accompagné d'un DVD intitulé "Fin de tournée" et qui reprend les chansons interprétées lors des dernières dates de sa tournée 2006. C'est d'ailleurs le vrai intérêt de ce disque car autant les deux derniers albums sont un peu fade à mon oreille, autant sur scène, le spectacles est assuré et les titres retrouvent une pêche absente des albums.
En outre, Bénabar plaisante beaucoup avec son public et avec ces musiciens et s'offre quelques plaisirs tels que ce "Carmina Burana" qui déboule pour clôturer la chanson "Adolescente". Et pendant la chanson "Maritie et Gilbert Carpentier", on y trouve un hommage à Claude François quand les musiciens se mettent à jouer "Alexandrie" avec le public qui chante. Sauf que sur le DVD, pas de son à ce moment-là. A la place, Bénabar, nous explique, entre deux plaisanteries qu'ils n'ont pas eu l'autorisation de reproduire ce passage là sur l'enregistrement. Cette fois, c'est sûr, Claude François est mort, et ce sont ses ayants-droits qui l'ont enterré. Je les imagine, le fusil à la main, tirant à vue sur tous ceux, admirateurs ou profanateurs (les premiers étant infiniment plus nombreux que les seconds) qui s'approchent du magot que représente à leurs yeux la tombe de leur artiste...
La seule fois où j'avais constaté cela sur un disque en ma possession, c'était sur le premier album des Castafiore Bazooka.
En outre, Bénabar plaisante beaucoup avec son public et avec ces musiciens et s'offre quelques plaisirs tels que ce "Carmina Burana" qui déboule pour clôturer la chanson "Adolescente". Et pendant la chanson "Maritie et Gilbert Carpentier", on y trouve un hommage à Claude François quand les musiciens se mettent à jouer "Alexandrie" avec le public qui chante. Sauf que sur le DVD, pas de son à ce moment-là. A la place, Bénabar, nous explique, entre deux plaisanteries qu'ils n'ont pas eu l'autorisation de reproduire ce passage là sur l'enregistrement. Cette fois, c'est sûr, Claude François est mort, et ce sont ses ayants-droits qui l'ont enterré. Je les imagine, le fusil à la main, tirant à vue sur tous ceux, admirateurs ou profanateurs (les premiers étant infiniment plus nombreux que les seconds) qui s'approchent du magot que représente à leurs yeux la tombe de leur artiste...
La seule fois où j'avais constaté cela sur un disque en ma possession, c'était sur le premier album des Castafiore Bazooka.