Rallye des Beaujolais Villages

Publié le par Saturnin

Nous partons tous les 5 (Raymond, Christophe, Bruno, Alain et moi) un peu avant le groupe, que finalement nous rattrapons quelques kilomètres plus loin. En effet, notre avance s'est transformé en retard après un crochet par le parking où Raymond a récupéré ses lunettes de soleil, indispensables face à la météo du jour. Quand nous rejoignons le groupe dans une côte, nous constatons que Fantomette caracole en tête, à croire qu'elle a roulé tout l'été.

Nous continuons ensuite notre route et sommes dépassés par un groupe d'autochtones cyclotouristes du CT Beaujolais qui roulent à vive allure sur des routes qu'ils doivent connaitre par coeur. Au 25ème km a lieu le premier ravito, nous sommes un peu surpris de le trouver si tôt, mais on ne refuse pas jamais un ravitaillement. Nous repartons avec le CT Beaujolais et  au niveau de Pizay, Raymond nous dit de continuer sans lui car l'allure est trop rapide pour lui. Nous le laissons donc et restons dans les roues. Mais les Beaujolais sont sur le parcours de 72km, ce qui explique peut-être leur allure, et bifurquent à gauche alors que nous piquons à droite. Nous décidons donc de lever le pied et d'attendre Raymond, finalement, nous nous arrêterons  pour lui éviter une interminable poursuite. Le parcours part plein Nord et nous laissons le col du Fût d'Avenas à notre gauche en nous doutant qu'il figure peut-être sur notre parcours. Effectivement, nous le passerons au retour après le col de Durbize.

Pendant ce temps, les kilomètres défilent et toujours pas de second ravitaillement. Nous descendons sur Beaujeu où nous attendons à le trouver, finalement, nous ne le trouverons que juste avant Quincié en Beaujolais. Nous retrouvons Jean-Paul, cyclo du Perréon qui était du voyage en Italie et avec qui nous avons roulé sur le BRA, il nous indique qu'il nous faut encore gravir le col de la Croix Rosier avant de rejoindre l'arrivée. Après avoir fait honneur à la charcuterie, au pain d'épice, au fromage, à la compote qui étaient à notre disposition, nous voilà reparti. Je marque une pause dans la montée de la Croix Rosier, j'ai attendu en me disant que le ravito serait bientôt là et ne me suis pas alimenté régulièrement et le ravito est trop récent pour que j'ai assimilé ce que j'ai pu manger, résultat : un début de fringale. Heureusement que j'ai toujours de quoi tenir un siège dans les poches. Je repars donc et nous nous regroupons tous au sommet du col.

La pancarte indique 7km jusqu'au Perréon, ce qui semble un peu court pour le kilométrage annoncé au départ. Effectivement, nous bifurquons un peu plus loin pour aller chercher le col de la Croix Montmain et les kilomètres manquant. La suite n'est plus qu'une longue descente sur Vaux en Beaujolais et Le Perréon.

Publié dans Cyclotourisme

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C
<br /> Sur tous les rallyes auxquels j'ai participé ces dernières années, on recevait au départ un plan de route, plus ou moins bien fait, avec l'emplacement des contrôles de ravitaillement. Mais c'est<br /> vrai que chaque club fait comme il veut.<br /> Petit plus : je rejoins Fantômette quand elle te conseille d'illustrer tes articles par quelques photos. C'est nettement plus sympa.<br /> Bonne route<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Je n'ai pas du choisir les bons rallyes alors, car je n'ai pas souvenir d'avoir vu marqué les emplacements des ravitos sur beacoup de rallyes où j'ai participé. Peut-être n'y ai-je tout simplement<br /> pas fait attention...<br /> Pour les photos, je pars très souvent sans mon appareil car je ne me sens pa l'âme d'un photographe. J'ai illustré quelques articles avec des photos, notamment mes traversées des Alpes et des Pyrénées.<br /> <br /> <br />
C
<br /> Curieux que tu sois surpris par l'emplacement des ravitaillements. Ils ne donnent donc pas un itinéraire avec ces emplacements, au départ du rallye ?<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Les emplacements n'étaient pas marqué sur le petit plan/carte de route distribué au départ. Un examen attentif des parcours aurait pu permettre de deviner leurs emplacements approximatifs...<br /> Peut-être que les ravitos sont toujours aux mêmes endroits, mais comme c'était ma première participation à ce rallye...<br /> <br /> <br />
F
C'est vrai Saturnin, le Col du Joly était un sacré morceau, surtout avec le mauvais temps.  J'espère pouvoir y remonter un jour pour y voir la magnifique vue sur le Mont Blanc dont tu nous as parlé .  Ca doit être vraiment spectaculaire.
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S
<br /> C'est pour ça qu'on a renoncé. Sans le panorama sur le Mont-Blanc, le col a beaucoup moins d'intérêt...<br /> <br /> <br />
F
Coucou Saturnin ! Joli compte-rendu, il ne manque plus que des photos : alors quand vas-tu toi aussi te mettre à agrémenter tes textes de photos ? Ce serait vraiment bien tu sais.Une règle incontournable à vélo : toujours avoir à boire et à manger sur soi, même pour de petits trajets, sinon c'est la galère.  Heureusement que tu avais de quoi te requinquer hier.Pour ce qui est de mon parcours de 72 km, c'est vrai que j'ai été étonnée de doubler JJP et Daniel R. à plusieurs reprises, hé, hé , c'est sûrement le résultat des 3 BCMF et des montées au Ventoux . Ca fait vraiment plaisir quand on sent "la puissance" dans les cuisses à la montée, en fait ça fait tout drôle.
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S
<br /> Pour les photos, je n'ai pas le réflexe sur des sorties comme celles-là, où d'ailleurs je ne prends pas mon appareil. Mais je vais faire 3j dans le Jura ce week-end, là je devrais<br /> "mitrailler"...<br /> Oui, j'ai fait une erreur d'alimentation, comme quoi nul n'est à l'abri, même avec un peu d'expérience on peut se faire surprendre. Sur des grands brevets, on y fait très attention, mais sur des<br /> rallyes, on y est parfois moins vigilant, c'est ce qui m'est arrivé.<br /> Dans la liste des sorties qui ont compté pour ton entrainement, tu as oublié le col du Joly <br /> <br /> <br />