BCMF Haut-Bugey (2/2)

Publié le par Saturnin

Après une bonne nuit de repos, nous voilà prêt à repartir tous les 5 sur le BCMF. Bernard est aussi prêt à partir, mais avec le Toyota pour aller rouler du côté d’Izernore. Alors que nous sommes occupés à regonfler nos montures, la pluie refait son apparition et retarde notre départ. Bernard en profite pour changer le pneu d’Evelyne qui donne quelques signes de faiblesse.

Le temps que la pluie cesse nous aurions tous eu le temps de changer nos pneus. La météo était censée être meilleure que la veille, mais cela ne semble pas être le cas, comme en témoigne les épais nuages qui enveloppent le massif du Grand Colombier. La température ne se réchauffe que très doucement, et même alors que nous montons en direction du col de Richemont nous gardons nos vestes que nous avions enfilés en prévision de la descente du départ.

Nous constatons que les organisateurs ont posés de nouvelles flèches qui semblent mieux tenir face à l’humidité. Avec toutes les averses, le fléchage et les vérifications ont du être de vrais galères. Le vent de face sur la corniche de Valromey ne nous réchauffe pas plus et je tairai la descente de la route du col de la Biche. Pour me réchauffer un peu, je remonte 1km de cette route pour aller au devant de Raymond. Il a été victime d’une crevaison.

Nous nous dirigeons ensuite vers Lochieu, pied de notre ascension du Grand Colombier, mais auparavant, nous ferons une boucle par Virieu-le-Petit, pied d’une autre ascension du Grand Colombier, histoire d’accumuler un peu de dénivelé supplémentaire et surtout de manger.

Je profite de ce pointage pour faire celui du Poizat en expliquant notre cas. Alors que nous venons de nous asseoir, nous sommes rejoints par Alain. Il est très en avance sur ses estimations, mais il est vrai que la majorité de la dénivelée est située dans le dernier tiers du parcours, avec le Grand Colombier puis la remontée sur Hauteville.

Après le repas, notre groupe repart renforcé de deux cyclos : Alain et un cyclo avec qui il roule depuis ce matin. La météo est meilleure que ce matin, et escamoter les Grand Colombier comme nous l’avions évoqué ce matin n’est plus d’actualité. Nous décidons néanmoins de nous regrouper à Culoz et non pas au sommet comme traditionnellement car la température et le vent régnant à 1500m d’altitude risquent de nous frigorifier.

Chacun grimpe à son rythme, mais celui d’Alain de l’autre cyclo et le mien sont très proches. Le premier au sommet n’aura pas le temps d’enfiler sa veste en prévision de la descente que le troisière sera déjà là. Cette montée n’est pas réputée comme la plus dure, mais j’avoue ne pas l’avoir trouvée sensiblement plus facile que celle de Culoz (la seule autre que je connaisse).

La descente est conforme à nos attentes : très froide, mais le ciel nuageux semble se confondre avec son reflet dans le lac du Bourget, donnant une impression étrange. La pause à Culoz est longue pour permettre au groupe ATSCAF de se reformer. Le cyclo avec qui nous avons fait l’ascension file après nous avoir salués. Il nous dit qu’il sera au BCMF du Vercors la semaine prochaine. Nous aurons donc peut-être l’occasion de nous croiser à nouveau.

Tout le monde est maintenant là, prêt à repartir pour la dernière bosse du parcours, entre Virieu-le-Grand et Thézilieu. Auparavant, nous aurons trouvé la pluie une  dernière fois à proximité des marais de Lavours.

L’arrivée à Hauteville se fera sous le soleil, sauf pour Evelyne qui ne verra pas Hauteville. Toute occupée à sa chasse aux cols, elle a fait une erreur de parcours à proximité du col de la Lèbe et terminera donc son parcours à Virieu-le-Grand où Bernard la récupèrera.

 


Publié dans Cyclotourisme

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F
Les sorties club du samedi, c'est très bien, mais il est vrai que partir à plusieurs ensemble sur 2 jours est totalement différent, ça a une autre dimension.  Ce BCMF paraît si lointain et pourtant c'était il y a seulement 1 mois ...  Le Grand Colombier a un cachet particulier, il n'est pas facile et son ascension est un vrai défi .  Même si la météo n'a pas été très généreuse sur les 2 jours, c'était un week-end cyclo bien réussi .
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S
<br /> Oui, c'est différent, mais les deux sont bien agréables...<br /> <br /> <br />